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5 causes d'échec avec les prédateurs naturels
Par Lady Bug Phytoprotection
Publié le 2024-11-05

Si les prédateurs naturels sont très efficaces, ils ne sont pas toujours utilisés de manière fructueuse. Au cours des cinq dernières années, nous avons accompagné des milliers d’amateurs et de professionnels des plantes dans l’utilisation d’agents de lutte biologique. Dans les foyers comme dans les pépinières, les échecs de traitement sont habituellement dûs à quelques erreurs fréquentes. On vous présente donc cinq choses à éviter pour réussir votre traitement de prédateurs naturels du premier coup.

1 – Erreur de dépistage

Les traitements de prédateurs naturels sont très ciblés. Avant de préparer une introduction, assurez-vous d’avoir identifié les coupables avec justesse. Les pucerons et les différents types de cochenilles sont uniques et habituellement faciles à dépister. Pour les insectes volants et les acariens ravageurs, il se peut que vous deviez regarder d’un peu plus près. Équipez-vous d’une loupe si nécessaire. Si vous croyez être en présence de thrips, déterminez s’il s’agit d’une espèce tropicale ou indigène puisque les prédateurs et les méthodes de traitement préconisées varient d’un cas à l’autre.

2 – Mauvais prédateurs

En lutte bio comme ailleurs, les bons outils donnent les meilleurs résultats. Assurez-vous de choisir les prédateurs recommandés pour votre problème. Portez une attention particulière aux associations de différents produits lorsqu’elles sont recommandées pour attaquer simultanément les différents stades de vie du ravageur.

Certains prédateurs sont disponibles sous forme de sachets pour un traitement préventif, et en vrac pour un traitement curatif. Aussi, on préconise parfois un produit plutôt qu’un autre pour traiter un même ravageur dépendamment de la situation. Par exemple, les coccinelles, qui sont un excellent prédateur de serre, seront relativement inefficaces à l’extérieur et potentiellement irritantes à domicile.

3 – Nettoyage insuffisant

Les prédateurs naturels se nourrissent de leurs proies. Ils sont voraces, mais leur appétit n’est pas sans limites. Si les ravageurs sont trop nombreux, les prédateurs ne suffiront pas à venir à bout du problème. Il est impératif de préparer votre introduction en réalisant un bon nettoyage des plantes de manière à réduire la population de ravageurs au minimum.

Un jet d’eau suffisamment puissant appliqué sur toutes les surfaces de la plante pourra déloger la majorité des insectes. Vous pourrez ensuite introduire vos prédateurs qui se chargeront des individus restants. Plus vous porterez de soins à cette étape, meilleures seront les chances de réussir votre traitement.

4 – Mauvaise fréquence d’introduction

Les traitements curatifs aux prédateurs naturels nécessitent habituellement un minimum de deux introductions. Les insectes ravageurs ont des cycles de vie différents, dont certains sont relativement complexes. Les insectes qui les combattent ont, quant à eux, des périodes prédatrices différentes.

Heureusement, la fréquence d’introduction recommandée pour chaque prédateur tient compte de ces variables pour vous. Assurez-vous de respecter cette directive afin de n’accorder au répit aux ravageurs que vous tentez d’éliminer.

5 – Traitement partiel

Les insectes ravageurs se répandent d’une plante à l’autre et peuvent demeurer inaperçus durant un certain temps. C’est pourquoi il est impératif de traiter toutes les plantes d’un même coup. Même s’il peut être désespérant d’envisager que votre collection entière est atteinte, ne prenez pas pour acquis qu’une partie de vos plantes sont saines. En ne traitant qu’une partie de vos plantes, il y a de fortes chances que vous permettiez à des insectes à l'abri de survivre pour se disperser à nouveau. La réelle économie de temps et d’argent, c’est un bon traitement qu’on ne répète pas.

Conclusion

Vous connaissez maintenant les principaux pièges à éviter dans l’utilisation des prédateurs naturels et êtes donc en possession de toutes les clés d’un traitement réussi.

Si vous souhaitez davantage d’informations concernant l’un ou l’autre des sujets évoqués dans cet article, voici quelques ressources pertinentes pour répondre à vos questions.

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