Cochenilles à carapaces
Insecte ravageur
- Présence de cochenilles en petite quantité
- Présence de cochenilles immobiles en grande quantité
- Substance collante sur les feuilles et les tiges
- Ralentissement ou interruption de croissance
- Jaunissement et chute de feuilles
- Moisissures noires sur les feuilles et les tiges
Difficulté Élevée |
Fréquence Élevée |
Taux de reproduction Jusqu'à 250x |
Cycle de vie Jusqu'à 60 jours |
Les cochenilles à carapaces, ou cochenilles à boucliers, forment une famille d’insectes ravageurs qui causent des dommages aux plantes en perçant les tissus des plantes pour se nourrir de leur sève. Plusieurs milliers de sous-espèces sont réparties sous l’une ou l’autre de ces appellations selon l’aspect et la rigidité de leurs carapaces.
Plantes hôtes
Ces cochenilles sont susceptibles de se retrouver sur la quasi-totalité des types de plantes d’intérieur. Elles affectionnent aussi particulièrement les arbres fruitiers de la famille des citrus.
Dépistage
Les cochenilles à carapaces et à bouclier sont majoritairement immobiles et sont d’autant plus difficiles à identifier que leur apparence varie grandement en fonction des espèces. Elles se regroupent, se camouflent aisément sur les tiges et les feuilles et y demeurent fréquemment inaperçues. Le miellat est une substance collante et transparente qui s’accumule sur les feuilles et les tiges. Lorsque le miellat est sécrété en quantité suffisante, il peut causer une forme de moisissure noire appelée la fumagine. Lorsque le jaunissement et la chute de feuilles sont symptomatiques, le phénomène est habituellement concentré au bas de la plante.
Une population suffisante peut causer le ralentissement ou l’interruption de la croissance des plantes affectées.
Prévention
Bien que des espèces cochenilles à carapaces et à boucliers soient présentes dans plupart des climats, celles qui touchent les plantes d’intérieur sont d’origine tropicale. Elles ne sont pas adaptées au climat continental et leur propagation s’effectue toujours d’une culture intérieure à l’autre par le biais de personnes, de plantes ou d’autres objets contaminés.
Traitement
Les traitements foliaires à l'aide de savon insecticide peuvent se révéler efficaces contre les nymphes mais auront peu d’effet sur les femelles adultes protégées de leurs carapaces. Le nettoyage en profondeur et le retrait manuel des cochenilles demeurent la meilleure option. Les chrysopes peuvent permettre un certain contrôle de l’infestation. Le traitement thermique par la chaleur ou le froid est envisageable pour les plantes qui peuvent le tolérer.
Dans les cas sévères, le traitement peut s’avérer très difficile, voire impossible et l’élimination, le rabattage complet ou le clonage du plant doit être envisagé.
Morphologie
Parmi les nombreuses variétés de cochenilles à carapaces et à bouclier, la Coccus hesperidum est l’une des plus couramment retrouvées dans les plantes d’intérieur. La femelle adulte prend l’apparence d’une petite écaille plate de couleur brune ou ambrée. Chez d’autres espèces, elles s’apparentent plutôt à des galles ou encore à des coquillages. Les individus mâles sont ailés, largement plus petits et ne vivent que quelques heures, le temps de la fécondation.
Comportement
Les femelles adultes de la plupart des espèces se positionnent de manière permanente pour se nourrir et demeurent immobiles.
Cycle de vie
Chaque espèce possède un cycle reproducteur distinct influencé par la température et certaines d’entre elles peuvent se reproduire en l’absence de mâles. Les nymphes passent un moment sous la mère avant de se disperser et de se fixer à la plante à leur tour.